édiation : ce terme évoque l'apaisement, le calme et les solutions raisonnées. Et c'est effectivement, pour beaucoup, une panacée. L'outil permet de canaliser l'énergie et de mettre sur pied des solutions correspondant aux intérêts des deux conjoints. Par un ensemble de techniques, essentiellement articulées autour de la détermination et de la hiérarchisation de ses besoins ainsi que par la recherche de l'intérêt bien compris, le médiateur accordera progressivement les époux sur les sujets.
La médiation n'a rien à voir avec une procédure judiciaire classique. Sa structure est orientée sur la résolution du litige et non sur l'arbitrage de positions. Elle se déroule généralement, en droit de la famille, sans avocat. Le médiateur est neutre et peut agir comme un confident pour une partie, ce qui n'est pas normalement le cas d'un avocat mandaté par les deux parties.
La médiation est un outil fabuleux lorsqu'il s'adresse aux bonnes situations.
Son taux de succès chute lorsqu'elle s'adresse aux situations hautement conflictuelles en droit de la famille. Les contre-indications (fermes !) correspondent aux situations suivantes :
(Liste tirée de la formation dispensée par Roman Manser le 9 novembre 2018 à la VIième rencontre bisannuelle des médiateurs FSA)